Sunday, September 07, 2008

La magie est toujours intacte

Il faut des constantes dans la vie, des points de repère. Cela peut être hautement philosophique ou beaucoup plus terre à terre.
Depuis quelques années, j’ai changé pas mal d’activité pro. J’ai accumulé de très belles expériences. J’ai été parfois déstabilisée et toujours étonnée. De quoi, avoir le tournis…

Face à cela, le besoin de stabilité est très important. Parmi ces petits riens, il y a la balade au Louvre le vendredi soir.
La magie est toujours intacte.

Cette vue de l’extérieure noyée après la pluie aurait fait le bonheur d’un impressionniste.
A ce moment là, le ciel parisien avait des teintes de paysages normands.
Rien n’a bougé depuis des années. Ceci est d’un grand réconfort. Tout peut passer, rien n’altére la majesté de ces pierres.

J’ai fait le rapide flash back de certaines visites, j’en espère beaucoup d’autres.
Une bonne brise passait entre les pyramides de verre et les fontaines. Les embruns issus des jets d’eau donnaient un petit air maritime…

PS : Désolé François, il n’y a pas de photos de ce moment. Vu le temps passé le nez en l’air à humer le vent, je dois être sur une bonne douzaine de photos de touristes.

Friday, July 11, 2008

Le crochet, c'est zen...

Non seulement, cette pratique vous détresse, vous évite de trucider votre voisin qui vous a marché sur les pieds, vous évite de raler en cas d'attente dans les tunnels du métro...
Mais aussi, car il existe des livres de crochet en japonais notamment dans la librairie Junku à Paris.
Ma modestie légendaire m'aurait-elle fait "oublier" de vous préciser que je parle le japonais couramment ? Que je suis incollable sur l'ère Meiji, possède des livres d'arts sur les raku de différentes périodes et j'en passe...
Et ben non ! Je ne regarde que les nimages et les schémas des modèles de crochet (et aussi la broderie traditionnelle japonaise), cela suffit amplemment à mon bonheur. Il n'empêche que cela en jete "grâve" que de sortir le livre d'explications en japonais, surtout avec mon physique d'occidentale aux cheveux clairs et aux yeux ronds.
Déjà, j'ai repéré les idiogrammes pour page, hauteur, largeur...
Prochaine étape, j'achète les livres de cuisine en japonais !
PS : Je plaisante bien sûr... Pas envie d'avoir des morts sur la conscience.

Thursday, May 22, 2008

Encore une écharpe !

A part réviser mes basics du bon marin, à quoi étais-je occupée cet hiver ?

J'ai été prise d'un virus irrépressible...

Comment cela m'a pris ?

En voyant un modèle archi-facile d'écharpe au crochet. La laine avait été commandé, je ne pouvais plus reculer... J'ai eu droit à nouveau à la révision des brides, mailles serrées, etc...
Ma manière de tenir un crochet est anti-académique. L'oeil avisé verra tout de suite une tricoteuse refoulée.

Cela commence donc par une écharpe. Trop fastoche, trop belle, trop bien... Zou, une deuxième une bleue, j'aurais du déjà me méfier...

Et à la troisième (une rouge), j'ai su que j'étais foutue...

Le pire est que j'ai été encouragée dans mon vice.
Pensez-vous donc, une amie de passage à Paris a le coup de foudre pour la bleue, l'essaye et la garde.

Pour combler ce manque, j'ai du refaire une autre bleue (logique).

De plus, j'ai eu une commande avec une laine fantaisie avec le même modèle. Celle-ci fut longue comme un boa. La commanditaire était ravie. Ouf...
Elle lui va très bien.

Reprennons le compte, cela fait = 2 bleues, 1 violette (la première), 1 rouge et le boa.

Soit 5 du même modèle... Mais, ce n'est pas tout !

Je suis tombée sur un livre terrible...

A l'intérieur, il y a un zoli-mimi modèle de cache petit-nez façon dentelle : avec une seule pelote.

Et c'est reparti... Elle est finie, fine et jolie.

Cette manie s'intégre bien dans un sac et se sort sans problème dans le train, métro...

Pendant les grèves de novembre, ce fut un vrai bonheur de faire du crochet.

D'être zen dans les transports, sans tranquillisant pendant cette période est un vrai challenge. Faire du crochet m'a beaucoup aidée.

Cela m'a évité d'étrangler de nombreuses personnes, d'être désagréable avec mon entourage... Je ne suis pas encore arrivée de faire du crochet en vélib. Si j'y arrive, je ferai les photos promis.

Sinon pas mal de projets, j'ai fini un beau chale, long, long...

Puis manque bol, j'ai fait une grave rechute... J'ai (encore) trouvé un livre génial avec un zoli modèle d'écharpe...

C'est grave docteur ???



20 millions de chtis !

Encore un effort...
Il va falloir sortir les rames pour battre le Titanic, mais cela reste faisable.

Que dire de plus sur ce film ? Rien.

Pour ma part, je ne suis pas du tout objective. Je suis née à Lille et n'ai pas eu besoin de sous-titres pour comprendre le film.
Le plus éloquent pour moi, fut le "c'est du propre" de Line Renaud avec un regard à vous transformer direct en terril. J'ai cru y voir ma grand-mère. Ce fut flagrant !

Sinon savez-vous d'où vient l'origine du terme CHTIMI ?

Pendant la guerre 14/18 dans les tranchées pour se reconnaitre entre eux : l'un disait "Ché ti ?" (pour demander, est-ce bien toi ?) et l'autre répondait ""Oui, ché mi !" , (oui, c'est moi).
Par déformation / contraction, cela a donné Chtimi et Chti.

Pour le plaisir, j'ai remis le beffroi d'Armentières, zou... Ché biau, hein ?

Wednesday, May 21, 2008

Quelques mots...

Histoire d'alimenter la toile sur mes dernières aventures maritimes...

Contrairement à Vincent Riou, le bateau n'avait pas touché un requin pélérin (juste vu un... enfin ses nageoires).


Le temps était très calme. Nous étions à la recherche de la moindre risée pour couper le moteur et lancer les voiles.


Parmi toutes les photos à retenir, voici une prise du bateau de la sortie (ou entrée de Port Tudy - Ile de Groix) :


Ce charmant port est largement connu des plaisanciers, quelques troquets et restaurants complétent le cadre somme toute assez touristique.


J'ai hate de reprendre les flots (mi-juin), là ce sera en terrain (très) connu.

Tuesday, May 13, 2008

Les photos que je n'ai pas faites...

Ou en attendant les autres...

Comme il y a un petit délai d'attente de mise en ligne des dernières photos, voici la liste des photos que je n'ai pas réalisées :

- Le mouillage du premier soir, sur une ile quelque part au large de la Trinité, je n'en dirais pas plus... C'était une magnifique ria...
- Un requin (peut être pélérin), le premier que je vois dans son milieu naturel. Je n'ai vu que sa dorsale et caudale, mais il avait une façon de nager qu'il ne laissait aucun doute sur la bêbête... Au lieu de descendre prendre mon appareil, je suis restée sur le pont pour me remplir les yeux...
- La pissaladière du Chef, telle que la fait sa Maman à Nice. Désolée mais là, j'ai préféré la manger...
- Le sourire des équipiers lorsque le spi est lancé : c'est beau, c'est magnifique, mais très perso comme photo...

Je vous rassure, les autres photos valent le coup d'oeil...
A bientôt...

Wednesday, May 07, 2008

Photo...


Comme la photo du profil n'est pas très ressemblante, je vous affiche celle-ci qui me correspond mieux :

Passez un bon week-end.
A bientôt pour de nouvelles aventures.

Wednesday, April 30, 2008

Les places sont chères…

Ou la suite de l’épisode précédent…

Ou comment, j’ai failli me faire lyncher en conservant une chaise à Malika (dépêche toi, s’il te plait…) à la bande de post-ados-dorévanant-dans-la-vie-active…
Ou comment le garçon m’a totalement ignorée, mais pas la blonde à qui il a servi une flûte de champagne... Bon, c’est sur que je fais un prolo avec mon verre de bourgogne aligoté...
Ou comment, j’ai failli hurler au scandale car il n’y a pas de pineau des Charentes (même du blanc, je ne suis pas difficile pourtant)…

Ou comment, j’ai frôlé l’incident diplomatique en voulant exprimer le fond de ma pensée « Tout le monde s’en cogne de tes problèmes de boulot » à la brune, la copine de la blonde. En tous cas, cela peut boire du champ avec vue sur la Comédie française, il y a les mêmes conversations que le matin dans le train de banlieue entre madame Michu et madame Dugenou…

Heureusement avec un bon livre, je m’enferme dans ma bulle. Le bon livre est de Henri Queffélec « Un homme d’Ouessant ». Franchement, y a pire comme attente…

Un coup de fil plus tard…
J’ai dans la tête la chanson de Brel avec Madeleine…
Ou comment, je me creuse les méninges pour éviter de me faire lyncher en restant seule…
En proposant au beau brun qui attend une place de partager ma table ?

Tuesday, April 08, 2008

Le hasard fait bien les choses…

J’aurai pu trouver mieux comme titre… Bah tant pis… Mais, c’est tellement vrai. Comme il faisait beau (c’était la semaine dernière…), je suis allée vers mon troquet préférée… sauf qu’il y avait un de ces mondes…. Je râle intérieurement (j’étais seule) « Pffttt… priorité aux courageux qui sont là, même l’hiver… j’vous jure » J’ai le souvenir d’un vin chaud pris cet hiver vers 23 H. Ben là, il y avait déjà moins de monde en terrasse, ha, ha… Bande de petits bras !

Bon en désespoir de cause, je me dirige vers les galeries du Palais royal. Ce fut un moment fort agréable… les tites pousses vertes sur les arbres, les tits zoisieux qui chantent etc… Je trouvais presque (enfin dans l’euphorie du moment), belles les colonnes de Burell « Mais quand même, ça sert à quoi ces machins… ».

Bref… Il y avait un tit air de vacances… des mamans avec des poussettes, des jeunes gens sur les bancs avec des gu… bien sympathiques, des grands pères rêveurs, des cadres dynamiques plus détendus, des joueurs de pétanque… « Et en plus, on les voit de loin ces machins… ».

Sous les tilleuls verts de la promenade, loin des cafés tapageurs aux lustres éclatants, j’ai retrouvé les origines de mes baladines et de ce goût pour la marche…
Le Lycée, rien de moins !
Le grand avantage était le parc avec ses grandes allées, dont la fameuse allée des cavaliers (non asphaltée). Non, je n’ai pas fait le coup « Mais qu’ai-je fait de ces années… ».

Pas eu le temps, car je revenue sur mes pas « Mais franchement qu’est-ce que c’est moche ces colonnes… ». Et j’ai trouvé une place en terrasse… Enfin !

Tuesday, March 04, 2008

Nettoyage de printemps...

En attendant le planning des navigations de printemps, je fais un petit nettoyage.
Non, non, mes affaires de nav sont bien rangées et attendent de s'aérer en plein air iodé.

Je fais juste un petit nettoyage des liens de mon blog...
Parmi les nouveautés : une citation vous attend tous les jours, une nouvelle rubrique avec des liens de loisirs créatifs...

En attendant les nouvelles expos du Louvre et mes nouvelles aventures... Y a de quoi se balader virtuellement...

Tuesday, February 12, 2008

De l’Art de la navigation… ou la gestion des priorités


La navigation est un art délicat où le but d’atteindre un abri avec l’équipage au complet et le bateau en bon état (à défaut le même).


Cet exercice est le résultat de plusieurs éléments :
D’abord, le vent, sa force, sa direction et même son absence sont des facteurs déterminants. Les marées en Manche (heure et marnage) nous empêchent ou facilitent l’atterrissage.
L’état de l’équipage, si un ou deux sont à l’agonie, et que le reste prie pour une arrivée rapide, vous vous faites lyncher (mentalement quoique…), si vous souhaitez prolonger la route.
L’état du bateau aussi, et j’en passe…


Cette dernière saison, j’ai appris un autre élément important : l’horaire d’un match de rugby.
Attention pas, n’importe lequel… Le quart de finale : France –NewZealand. Cela valait le coup de bien estimer le temps de navigation, les hauteurs d’eau minimales et j’en passe. La preuve, nous étions fixés sur les Marcourf, puis Courseulles sur mer, pour aller au ponton de Ouistreham.
L’encadrement a su gérer le timing au millimètre : arrivé, accostage, amarrage, douche, apéro, dîner et recherche d’un troquet avec un grand écran plat.


Nous avons du marcher un peu vers le centre de Ouistreham pour trouver le troquet avec écran plat (grand).
Avec les jeunes du coin et les habitués, nous avons vibré…
Ok, nous étions deux filles. Une accompagnait son copain et la deuxième les cinq membres d’équipage et l’encadrement.
J’ai quand même compris les règles du jeu, si, si… et j’étais bien contente d’être là, si, si…
La mi-temps n’était pas très gaie. Mais comme le disait le lendemain un quotidien sportif c’est « tellement français)…


Grâce à cet événement, j’ai intégré un nouvel élément à prendre en compte dans une navigation.

Sunday, January 20, 2008

Bravo Monsieur Joyon !

En faisant le tour du monde en moins de 58 jours et en solitaire, vous êtes désormais dans la légende des mers et en bonne place.
Peu importe de savoir combien de temps, ce record va tenir.
Ce record traverse à nouveau la Manche pour revenir chez nous.
La perfide Albion n'a pas dit son dernier mot. Lady Ellen doit déjà être en train de préparer la rispote.

La voile n'est pas un sport que l'on peut apprendre en quelques semaines. Certes, vous apprendrez la technique.
C'est une réel mode de vie et de réflexion.

En tous cas...
Merci monsieur Joyon pour ces efforts, cet exemple...

Monday, January 14, 2008

Chut, j'hiverne...


Durant cette période de repos (forcé), j'essaye de mettre à profit ce temps pour :

- Faire des checks listes de courses, menus, contenu du sac etc...

- Reviser les process (mince quand déjà reprend-t-on la balancine ?)

- Relire les récits de nav, Maud et autres...
-...


Bref, nous l'avez compris : tout pour tromper pas l'ennui, mais le manque... Il faut en effet tenir jusque avril (voire mai..., argh).

Pour le plaisir, je vous recopie un passage de l'excellent "La Mer est ronde" de Jean-François Deniau :

"Conversation entre deux oncles, l'un cavalier, l'autre marin"

"L'oncle cavalier. Il faut vraiment être débile pour avoir un bateau. Seul un cheval permet de joindre le plaisant et le raisonnable. Le mien m'a couté, à acheter, moins qu'une petite voiture d'occasion. Il améliore son ordinaire en tondant utilement l'herbe de ma pelouse. Et je le monte, toute l'année durant, deux fois par semaine.

Tandis qu'un bateau... A acheter : le cout d'une maison ! A entretenir : celui d'une danseuse ! Et tu t'en sers combien de temps ? Un mois par an, au maximum !

L'oncle marin : Non. Douze mois.

L'oncle cavalier : Comment, douze mois ? Et les onze autres mois, qu'est-ce que tu en fais ?

L'oncle marin : J'en rêve."