Tuesday, January 31, 2006

Retour au Louvre…

- « Dis Didine, lorsque tu vas au Louvre que vois-tu, les ors du Palais, les tableaux... ???

- Pas seulement, je vois aussi :
- Deux jeunes femmes hilares visitant une exposition sur les glaçures…
- Une femme du grand Est, se prenant pour une Dame du temps jadis, descendant l’escalier Lefuel, tenant une robe imaginaire du bout des doigts…
- Un jeune homme pensif devant la beauté de cet escalier…
- Des amoureux assis sur la banquette, devisant tendrement, en bas du même escalier…

- Bon d’accord Didine, mais les sculptures et les objets d’art ?

- Oui bien sur, mais il y a aussi :
- Une petite japonaise essayant de toucher les lustres du salon de réception de Napoléon III…
- Un touriste allemand feuillant son guide pour voir abzolubement « La Jocondeuuuh", après avoir photographié Gudrun devant la « Vénus de Milo »…
- Des espagnoles en nage, s’éventant avec leur plan, « Qué calor »
- Une française faisant visiter le Louvre à un copain suisse, et qui ne retrouve plus son chemin…
- Et aussi dans un coin de l’escalier Lefuel, Didine qui note le tout pour vous en faire part plus tard… »

Monday, January 23, 2006

Mon Sac !


Mon Sac
Originally uploaded by Dineblan.
J’ai enfin mon sac, cela peut vous paraître un détail pour vous, mais c’est énorme pour moi !
C’est un mignon petit sac de la marque CENSURE. Vous remarquerez que j’ai profité des soldes pour me l’offrir.
Là, vous vous demandez : cuir, synthétique, bandoulière, à main, noir, rouge… ?

Rien de tous cela ! Il s’agit d’un sac en toile bleu marine, rouge et beige, idéal pour entasser salopette, polaire, gants, trousse de toilette etc… pour un week-end de voile. J’ai trouvé mon bonheur Avenue de la Grande Armée, chez Nautistore (allez un peu de pub.), non loin donc de l’Arc de Triomphe, après les nombreuses boutiques et concessions de deux roues motorisées… vous situez ?

Là, j’imagine déjà comment je vais organiser mon sac et surtout optimiser la place. Comme toute femme qui se respecte, je ne voyage pas forcement léger. Au grand dam de mon frère qui partage ma cabine, et de ceux qui m’emmènent au Havre.

Même en temps normal, mon sac à mains (peut-on encore l’appeler ainsi…) est à la limite de l’explosion. Je ne vais pas faire l’inventaire, n’ayez crainte… Celui de Prévert à côté, passerait pour une vulgaire liste de courses…

Une définition simple ? Là où l'improbable rejoint le banal… Le rêve côtoie la réalité, l’aventure, le quotidien…

Monday, January 16, 2006

N'oublions pas...

Dans ces jours longs et tristes de janvier, n'oublions pas que :

- Nous quitterons bientôt nos manteaux et nos pulls pour des t-shirts,
- Nous échangerons nos grosses chaussures pour des sandales,
- Nous rangerons écharpes, bonnets et gants au fond d'un placard...

A l'image de nos habits, notre esprit sera plus léger.
Nous retrouverons avec plaisir la chaleur du soleil.
Les soirs d'été, nous aurons du mal à quitter les terrasses des cafés.

A ce moment-là, nous songerons à notre bonheur d'être ensemble et voudrons arrêter le temps. L'un de nous dira "Oh temps suspend ton vol" et le reste se perdra dans un soupir...

A ce moment-là, notre bonheur sera à notre comble...
et seront bien loin, les jours longs et tristes de janvier...

Tuesday, January 10, 2006

En attendant le grand jour... avec mes félicitations ! :-)

Lorsque l'enfant paraît
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.

Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.

Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme
Qui s'élève en priant ;
L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! la grave causerie
S'arrête en souriant.

La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure,
L'onde entre les roseaux,
Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
De cloches et d'oiseaux.

Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Quand vous la respirez ;
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
S'emplissent pour vous seul de suaves murmures
Et de rayons dorés !

Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
N'ont point mal fait encor ;
Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
À l'auréole d'or !

Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.
Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche.
Vos ailes sont d'azur.
Sans le comprendre encor vous regardez le monde.
Double virginité ! corps où rien n'est immonde,
Âme où rien n'est impur !

Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !

Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !
Victor Hugo

Sunday, January 08, 2006

Nous sommes des enfants gâtés…

C’est la réflexion que je me suis faite pas plus tard que mercredi dernier…

Alors qu’engoncée tel un cosmonaute dans un enchevêtrement de manteau, d’écharpe et de gants, je traversais la place de la Concorde.
J’étais en train de pester contre la neige qui tombait. Je me dépêchais de quitter ce nid à courants d’air, en pensant à la chaleur qui m’attendait…
Je passais donc rapidement, sans un regard pour l’obélisque, l’hôtel Crillon, le ministère de la Marine (honte à moi !), la tour Eiffel, les Champs Elysées et même le jardin des Tuileries.

Lorsque j’aperçois un couple de touristes tout sourire (malgré la bise sibérienne), madame était en train de prendre monsieur en photo, tenant la Tour Eiffel, en équilibre sur le plat de sa main.
Et là moi aussi, je me suis mise à sourire et à regarder les alentours : les Champs Elysées parés pour la nuit, la Tour Eiffel pétillante, les Tuileries se drapant de mystères, et la place empreinte de majesté…

J’ai pris conscience de cette beauté, dont je suis comme beaucoup blasée…
Pour 2006, j’ai pris donc comme résolution de faire davantage attention…
Effectivement, nous sommes des enfants gâtés.

Monday, January 02, 2006

La tête de Moaï a quitté le Louvre...

Et si vous souhaitez la revoir, il faudra attendre l'ouverture du Musée Quai Branly. Vous pouvez lire aussi l'article racontant son déménagement, c'est ici

Il s'agit de la deuxième pièce apportée au Musée, la première étantun mégalithe en forme de Lyre.

Pour ma part, j'attendrai de revoir mon cher géant vers juin 2006.
En attendant, je vous présente mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.