Friday, December 23, 2005

Pas de doutes, c’est Noël !

Que l’on aime ou non, difficile d’échapper à cette tradition plus ou moins commerciale. Les rappels à l’ordre ne manquent pas pour revenir aux fondamentaux à savoir : le mystère de la naissance d’un enfant à Bethléem.

Mais les marchands du temple sont bien là pour nous inciter à consommer davantage… Et moi, la première, j’ai fait mes emplettes afin de faire plaisir à mes proches. Ce fut un réel bonheur que de faire des achats et une horreur de faire les paquets…

Le signe évident que nous sommes proche de Noël est l’apparition depuis quelques semaines des marchés de Noël, pâles imitations des marchés alsaciens et allemands. Je fus d’ailleurs conviée à l’inauguration du marché de Noël d’Asnières sur Seine. J’ai décliné l’invitation, car j’avais un autre impératif : la nocturne du Salon Nautique.
Néanmoins, je suis allée à celui de la Défense. D’accord au niveau folklorique, je repasserais. Le marché est coincé entre le Cnit, les quatre temps et au pied de la Grande Arche.

Il est l’archétype des marchés que l’on peut rencontrer actuellement : des cabanes identiques à tous les marchés de Noël de Paris et de sa région. La musique déprimante à souhait, Roch Voisine chantant « Petit Papa Noël » donne des envies de vandalisme à la sono.

Le pire y côtoie le meilleur… vous y trouverez des gants en laine qui gratte made in Taiwan, des poupées russes, des statuettes en bois exotique… rien de bien nouveau, vous me direz…

Et pourtant, la magie opère quand même non loin de ces buildings… les odeurs de vin chaud à la cannelle se mêlent à celle des beignets. La gastronomie Corse voisine avec celle des Antilles.

La bonne surprise est la présence d’un brocanteur qui venait la première fois sur ce type de marché à Paris. Il expose des imitations de Gallé et des bronzes signés… Une expo-vente d’aquarelle sur le thème des fleurs fut aussi un enchantement…

Une bulle de rêve… comme quoi…

Je vous souhaite de passer de très bonnes fêtes de fin d’année avec vous proches.

Sunday, December 18, 2005

La fermeture des portes

Mon moment préféré reste la fermeture des portes du Louvre. Lorsque le spectacle s’achève, les badauds sont gentiment priés de se retirer…
La dernière fois, nous avons fait une visite « classique ». Nous avons passés en revue les primitifs italiens (ah le Saint François d’Assise de Giotto), visité quelques Vinci (ah le Saint Jean Baptiste), et d’autres peintres plus obscurs (oh, les Saintes Vierges étonnantes…). Dans la salle des Etats, nous délibérément nargué la Joconde, en allant admirer la Jeune Fille au miroir du Titien, et toc !

Puis, nous nous sommes rendues vers la Galerie Apollon, _un écrin géant regorgeant de trésors inestimables. Nous étions en train de faire une sélection parmi les bonbonnières exposées dans cette galerie, mais hélas force était de constater qu’elles n’étaient pas à vendre.
Ravalant notre déception, nous partîmes admirer les bijoux de la Couronne, en essayant de recoller les bouts de généalogies royales (mais qui était cette fameuse Reine Marie Amélie ???).
Ensuite encore sous le charme de ces merveilles, nous nous sommes allées dans la rotonde en face de m’entrée de la galerie.
Afin de scruter le plan pour prévoir une autre visite, hélas ce fut bien trop tard et bien trop loin…

Tout en devisant, nous vîmes les grilles de la Galerie se refermer… et nous fûmes prier d’aller rejoindre la sortie. Nous avions bien essayé de nous cacher dans la pénombre, mais hélas et à contre cœur, nous fûmes forcés de quitter ce lieu enchanteur…

Sunday, December 11, 2005

Quelle horreur !

Quelle horreur ! J’ai osé vous laisser deux semaines sans donner de mes nouvelles. Quel crime de lèse net !

J’ai eu une excellente raison : le Salon Nautique !

Aux dires de mes compagnons de bordée, je serais une mordue.

Mais que voulez-vous ? Pouvez-vous me dire où, je pourrais faire ceci dans un même lieu :
- serrer la main d’un navigateur au long cours (Marc Thiercelin) ;
- voir des acteurs jouer aux voiliers radio-télécommandés ;
- visiter le défi BMW Oracle et jouer avec les moulins ;
- déguster un sandwich au foie gras avec un bon verre de cahors ;
- plaisanter avec des membres du personnel de Météo France ;
- prendre des renseignements d’un exposant (fort charmant d’ailleurs, mama mia) sur les conditions de navigation en Croatie…
- chanter la supplique de Georges Brassens avec un exposant voisin ;
- retrouver par hasard et avec grand plaisir des anciens collègues : Tomtom le lutin et Dame Catherine.
- croiser Antoine en pleine promotion, entre deux croisières aux Caraïbes.
- …

Et puis, surtout présenter et parler de l’Association dont je fais partie (la fameuse Ecole de Croisière de Paris, vous trouverez le site dans mes favoris). Je faisais donc la permanence au stand, avec mon frère samedi dernier.
Le but n’est pas de faire du recrutement massif, ni du forcing… Mais de détecter des personnes sympathiques et motivées par la voile.
Si d’aventures, certains préfèrent des eaux plus chaudes que celles de Normandie. Ce n’est pas bien grave, on les oriente vers les confrères.

La mer est assez grande pour tous !

Pour terminer, voici une citation de mon frère parlant notre visite au Salon Nautique, « semblable à la visite d’un enfant dans un magasin de bonbons »…

Monday, November 28, 2005

Le charme des salons du II Empire…

Les appartements Napoléon III est une partie peu visitée par les touristes. Et pourtant… vous manquez un endroit superbe…

La visite commence par l’entrée côté Richelieu avec un grand escalator, qui nous mène à l’étage.
Au terme de celui-ci au fond à gauche, la visite peut commencer : réellement par les petits appartements, la chambre du Ministre, lequel je ne sais pas… Pensez-vous qu’Edouard B. a dormi ici ? Mystère à creuser…
En tous cas, le Ministre devait avoir une très belle vue, pas sur la pyramide, mais une belle vue quand même, notamment sur les statues imposantes des grands hommes.

Nous passons le salon, la bibliothèque, le premier salon… Nous pouvons admirer la collection de bibelots de monsieur et Madame Thiers, dans les appartements Napoléon III, cela ne manque pas de sel, je trouve…

Arrivés à l’antichambre, nous avons droit au tapis moelleux rouge bien entendu, serions-nous attendus ?
La galerie d’introduction nous le laisse croire…
Nous admirons au passage les porcelaines, de Sèvres pour la plupart.
Concernant le salon de famille, nous passons rapidement. C’est plus intime, il y a moins de chi-chi, pas de tapis rouge d’ailleurs…

Là, nous arrivons au grand salon, il ne manque plus que les liqueurs, les verres en cristal et les cigares pour les messieurs. Les dames prendront sûrement un sirop d’orgeat, ou peut être se risqueront-elles à goûter un doigt de madère... Il y a ça et là, des fauteuils pour la conversation, des chaises et des tables pour les jeux de cartes.

Les lustres font l’admiration de tous. Une petite japonaise profite d’être dans les bras de sa Maman pour essayer de le voir de plus prêt…

A défaut d’invités, nous cherchons nos hôtes pour les saluer et les remercier de cette visite.
Ah les voici… en portraits dans le salon théâtre. Ces deux tableaux se font face. Ils sont figés par la postérité et restent impassibles devant les flots de touristes, visitant leurs salons.

La visite d’achève avec la salle à manger de plus de 40 couverts (bien serrés), impressionnante, écrasante et majestueuse.

Je quitte ces lieux en prenant un couloir obscur, entièrement boisé. Une ouverture me permet de voir pour quelques instants encore la salle à manger.

C’est à peine si j’ai assez d’attention pour m’intéresser au reste de la visite.

Monday, November 21, 2005

Petit test mais très révélateur...

Le Louvre ? J’arrive !

Votre score : 9 point(s) sur 10
Bravo ! L’art vous passionne et vous êtes un habitué du musée du Louvre. Vous en connaissez chaque recoin et avez même souscrit un abonnement annuel. Un petit conseil, essayez un autre musée, ça vous changera un peu.

Les scores des lecteurs
Commentaires /Points / % de lecteurs

Le Louvre ? J’arrive ! / 7 à 10 / 12.4%
Le Louvre ? Pourquoi pas ? /4 à 6 / 50.9%
Le Louvre ? Non merci. / 0 à 3 / 36.8%

Les bonnes réponses :

En quelle année le palais du Louvre devient-il un musée ?
Bonne réponse : 1793

C’est en 1793 que le Museum central ouvre au public dans la Grande Galerie et le Salon Carré. Au fil des années, le musée s’étend : les appartements d’Anne d’Autriche accueillent au XVIIème siècle les sculptures antiques, puis naissent les salles du musée Charles X et de nombreux espaces.
Vous avez répondu : 1793

Sur quelle surface l’espace consacré aux œuvres d’art s’étend-il ?
Bonne réponse : 60 600 m²

Le musée du Louvre présente ses collections permanentes sur une surface de 60 600m². Il est ainsi le troisième plus grand musée du monde, après le Metropolitan Museum of Art de New York et le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Vous avez répondu : 60 600 m²

Combien d’œuvres le musée du Louvre expose-t-il ?
Bonne réponse : 35 000

Le musée du Louvre présente 35 000 œuvres, réparties en 8 départements : antiquités orientales, antiquités égyptiennes, antiquités grecques, étrusques et romaines, arts de l’Islam, sculptures, objets d’art, peintures et arts graphiques.
Vous avez répondu : 35 000

Quelle œuvre n’est pas exposée au musée du Louvre ?
Bonne réponse : Le Penseur

Le Penseur est la célèbre sculpture d’Auguste Rodin. Cette œuvre est exposée au musée Rodin, à Paris.
Vous avez répondu : Le Penseur

Combien de personnes ont visité le musée du Louvre l’année dernière, en 2004 ?
Bonne réponse : 6 890 000

Au total, le musée du Louvre a accueilli 6 890 000 visiteurs en 2004, ce qui le place parmi les musées les plus visités au monde.
Vous avez répondu : 6 890 000

Qui a fait construire ce musée qui s’appelait à l’origine «Château du Louvre» ?
Bonne réponse : Philippe Auguste

C’est le roi Philippe Auguste qui fait construire le château à partir de 1190, afin de protéger la cité d’un danger anglo-normand. Ce n’est que beaucoup plus tard, en 1793, qu’il devint un musée.
Vous avez répondu : Philippe Auguste

En 2009, le musée du Louvre devrait ouvrir une antenne dans une autre ville que Paris. Laquelle ?
Bonne réponse : Lens

C’est à Lens que ce nouveau musée d’art et d’essai, le Louvre-Lens verra le jour. En septembre dernier, le cabinet d’architectes qui réalisera les travaux a été choisi. Le musée devrait ouvrir ses portes en 2009.
Vous avez répondu : Lens

Laquelle de ces œuvres trouve-t-on au musée du Louvre ?
Bonne réponse : Les Noces de Cana, de Véronèse

Le musée du Louvre expose « Les Noces de Cana ». « Le Tub » est une peinture présentée au musée d’Orsay, la « Madeleine au désert » au musée Delacroix et « Les Demoiselles d’Avignon », au musée Picasso.
Vous avez répondu : Les Noces de Cana, de Véronèse

En quelle année la pyramide du Louvre a-t-elle été construite ?
Bonne réponse : 1989

C’est en 1983 que le Président François Mitterrand décide de la construction de la pyramide du Louvre. Conçue par l'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, elle a été achevée en 1989.
Vous avez répondu : 1989

Quel est le véritable nom de l’œuvre de Léonard de Vinci, la Joconde ?
Bonne réponse : Portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo

Ce célèbre tableau, connu sous le surnom de la Joconde s’intitule en fait, «Portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo ». Son surnom de Mona Lisa correspond à l’appelation italienne de Dame Lisa. Peint par Léonard de Vinci entre 1503 et 1506, c’est l’une des œuvres les plus regardées du Louvre.
Vous avez répondu : Portrait de Mona Lisa, épouse de Francesco del Giocondo

Amusant, non...

Sunday, November 13, 2005

La guerre est déclarée !!!

Elle se déroule actuellement derrière l’Opéra Garnier…
D’un côté, les Galeries Lafayette et de l’autre le Printemps…
Ce n’est pas nouveau, en effet.

Mais pour les fêtes, ces deux géants ont deux alliés de Choc !
La Suisse a inauguré un mignon chalet Suisse, pas tellement loin de la filiale française de Suisse Tourisme et Harrods est arrivé avec des colis de Teddy Bears en pull irlandais rouge.

L’un mise sur le naturel, l’envie d’air pur, loin de Paris l’autre insiste sur le côté purely crazy de la Capitale des Roses.
L’un est venu avec ses vins, et l’autre avec ses blends de tea pour le breakfast…
L’un a mis des skis pour faire plus vrai et l’autre a ramené des mugs avec l’Union Jack…

Qui va gagner, la Suisse et ses grands espaces ou le Royaume Uni et ses excentricités ?
Pas facile de trancher…

Pour ma part, je vais retourner voir les vitrines animées de ces deux magasins, acheter du thé anglais et du vin suisse.

Friday, October 28, 2005

Les fantasmes Didiens

Derrière ce titre, n’attendez pas de détails croustillants ou même une version édulcorée de certains livres érotiques. Il s’agit simplement de faire une liste des choses que je n’ai jamais osé faire au Louvre et que je ne ferais jamais… d’où le terme de fantasmes… :

- Faire du roller dans la grande galerie (rien que pour cela, je m’y mets)
- Visiter le Louvre déguisé en Belphégor et faire peur aux touristes (à faire uniquement l’hiver)
- Me faire enfermer dans le Louvre pour voir les statues s’animer après la disparition du public (quasiment impossible, hélas…)
- Faire une série de grimaces à la Joconde uniquement pour voir jusqu’à temps qu’elle craque et me réponde (comment ça c’est impossible ???…).

Oeuvre de Léonard revue par BV
Originally uploaded by Dineblan.
- Mettre des prothèses à la Vénus de Milo, c’est vrai quoi pourquoi personne n’a pensé avant moi…
- Tenter de copier un des tableaux de Léonard, tout en faisant une version personnelle, hé hé… rien que pour voir la tête choquée des passants qui jetteraient un coup d’œil sur mon carnet à croquis.

Et pourtant, c’est ressemblant, non ???

Sunday, October 23, 2005

Mon repère, mon phare…

Ce repère, ce phare n’est pas forcement celui auquel vous pensez…
Et puis, si vous trouvez qu’une pyramide ressemble à un phare, je ne vous embarquerais jamais sur un bateau, cela pourrait avoir des conséquences dramatiques...

Lorsque je reviens à Paris après un séjour plus ou moins long, hors de cette frénésie ou hystérie pour certains… Dans le train, je m’arrange toujours pour être au bord de la fenêtre, pas n’importe où… Là, où je pourrais apercevoir le Sacré Cœur, le plus loin possible, (même si les constructions de Sainte Denis me la masque de plus en plus). Que je revienne de Normandie, de Seine et Marne ou de chez moi, j’ai besoin de voir cette silhouette familière, rassurante… tellement significative de Paris.

Mon repère, mon phare…
Originally uploaded by Dineblan.
Partout, où je suis dans Paris (et de préférence en hauteur…), je recherche des yeux ce monument comme un repère dans cette immensité et cette forêt de toits.

Je me dis toujours, « Tiens, il faudrait que j’y refasse un tour, me mêler aux touristes, aller dans les ruelles pentues et si pittoresques, découvrir des lieux inédits »… Hélas, le temps me manque pour m’y rendre aussi souvent que mes envies…

Je suis aussi sous le charme la nuit, lorsque, le Sacré Cœur s’illumine pour donner le Cap aux trains qui arrivent vers Saint Lazare et Gare du Nord…

Alors, il n’est pas beau mon phare ?

Sunday, October 16, 2005

La Baladine est au coin de la rue…


Vue du Pont des Arts
Originally uploaded by Dineblan.
Je vous ai déjà parlé du charme de la Baladine.

Vendredi dernier, j’ai eu la possibilité d’en faire une totalement improvisée.
Je venais du Boulevard Saint Germain, plus particulièrement d’un glacier. Cette soirée d’Octobre avait des douceurs d’un fin Août. L’air était bien doux…

Près de la fontaine Saint Michel, je comptais prendre le Bus 21 ou le 27, étonnée par cette douceur automnale et surprise par le jour tombant si vite.
Le bus arrivant, assise près de la fenêtre, je regardais les maisons le long du quais.
Le bus s’étant arrêté vers le Pont Neuf, j’ai du descendre pour le récupérer un peu plus loin… ce que je n’ai pas fait d’ailleurs…

J’ai continué donc à pieds, shootant dans les feuilles mortes, les yeux grands ouverts. J’ai salué l’Académie Française éblouissante pour la nuit... tout en écoutant Eric Satié.

J’ai traversé la Seine par le Pont des Arts pour retrouver le Palais du Louvre.

Arrivée à mi chemin sur le Pont, j’ai admiré l’Ile de la Cité., là où la Seine se retrouve enfin… Les quais étaient magnifiques, l’éclairage donnait un supplément d’âme à la froideur de ces pierres.
Certains badauds étaient sous le charme et s’arrêtaient pour profiter de cette parenthèse.

J’ai continué ma route, traversant le Louvre et sa fameuse place carrée. Au passage, j’ai aperçu au loin la pyramide du Louvre…

Tuesday, October 11, 2005

Je suis anglophile et alors ?


Tower Bridge Summer morning
Originally uploaded by Dineblan.
Oui, j’aime bien voire beaucoup les Iles britanniques et leurs habitants.

Comme vous le savez, j’ai reçu un accueil extraordinaire de la part de nos cousins britanniques cet été. Est-ce du au fait, que nous étions venu par la mer et en voilier, je ne saurais pas l’affirmer. Néanmoins, j’ai toujours eu une préférence et je me suis toujours senti chez moi dans ce pays…
J’aime bien la bière anglaise, l’ambiance des pubs, le piccalilli et le vinaigre sur mes frites. J’ai été très triste lors de la fermeture des Marks and Spencer en France, de ne plus trouver ces produits made in England.
Quoiqu’on en dise, j’ai toujours bien mangé outre manche. Je n’ai jamais été malade avec leur cuisine, qu’elle soit typiquement anglaise, ou plus exotique…
J’admire leur flegme qui fait que le typical man allant à la City regarde sans sourciller s’asseoir à côté de lui dans le tube, un punk avec son rat (véridique).
J’adore leur thé, même si contrairement à eux, je le prends sans sucre, ni lait…

Londres est une telle belle ville, aussi belle au soleil que sous la pluie… presque aussi belle que Paris…
Surtout, on a l’impression que le temps s’est figé, avec le cérémonial du tea, la relève de la garde, et les soldes chez Harrods…
Je garde le souvenir d’un périple toujours en bateau, du Havre vers Londres. Pourtant, je connaissais déjà la ville, mais j’étais toute hébétée d’être arrivée ainsi sur place. Nous avions fait un tour rapide de Londres en taxi. Nous avions profité d’un temps magnifique, (cf, la photo du Tower Bridge non retouchée).

De mon tout premier voyage dans cette ville, je porte toujours une bague en argent achetée aux Puces… et en la regardant, je pense à cette ville…
J’ai franchement hâte d’y retourner…

Oui, je suis anglophile et j’assume...

Wednesday, October 05, 2005

Le Louvre – version Chti


Lens
Originally uploaded by Dineblan.
Le Louvre n’est pas seulement une affaire parisienne. Bientôt dans le Pas de Calais, une antenne va s’ouvrir, à Lens précisément.
Là, je vous vois venir pousser des hauts cris en disant « Ouh lalala, hors de question d’aller là bas ma bonne madame… »
« Pensez vous, il fait froid,gris, il pleut, il y a des terrils… »
D’abord, je vous apprends que les mines sont fermées, nos mineurs ne vont plus au charbon depuis longtemps. Sauf lorsqu’ils montrent quelques galeries restaurées à cet effet, à leurs enfants et aux touristes…
Et pourtant, je vous ai déjà parlé du patrimoine de cette belle région. Si, si… j’insiste dans un post où il est question de Beffrois… vous l’avez oublié ou quoi ?

A Lens donc, va s’installer une antenne du Louvre : le Louvre II.
Ce futur Musée ouvrira ses portes début 2009.

Fin septembre, nous avons donc appris qui allait réaliser le site. Le vote de la commission permanente du Conseil régional du Nord Pas de Calais a désigné Cabinet japonais : le Cabinet Sanaa.
Allons bon, après une pyramide d’origine Chinoise, voici un bâtiment conçu par des japonais.
Mais où, va-t-on ???
Surtout qu’il restait en lice un Varois et une Britannique, il y avait encore des chances pour cela reste dans notre vieille Europe.
Et bien non, le Conseil régional en a décidé autrement.

Et finalement pourquoi pas ! Si le projet est bon, il ne faut pas croire : les français ne sont pas si fermés et si obtus que cela.
Je n’ai pas été convié aux délibérations (c’est un scandale d’ailleurs !!!). Il faudra donc se contenter de l’enthousiasme de Jack Lang à ce sujet : « C'est un projet d'une grande beauté, cristallin, ouvert sur le ciel » et des précédentes réalisations de ce cabinet.
On verra donc… ;-)

Je souhaite que ce Musée soit un bel écrin pour accueillir en permanence un fonds de plusieurs centaines d'oeuvres prêtées par son prestigieux grand frère parisien, renouvelé tous les trois ans.

Ce Musée va être sur un ancien carreau de mine. C’est une belle reconversion.
J’espère seulement que les responsables penseront mettre une stèle ou un panneau d’information sur l’histoire de ce lieu.
Ce serait bien la moindre des choses en mémoire de nos gueules noires


Si vous voulez voir la maquette, histoire de vous faire une idée, cliquez ici, ce n’est pas mal du tout…

Sunday, September 25, 2005

Nous ne nous baladerons plus…


Le Louvre by Night
Originally uploaded by Dineblan.
Nous ne nous baladerons plus le long des quais vers Notre Dame le soir…
Nous n’irons plus dans les ruelles étroites du côté de Saint Michel.
Nous ne nous asseirons plus sur les bancs du square Viviani.

Les bourrasques de vent et les feuilles mortes ont pris toute la place.
Le temps a mis ses habits d’automne de gris et de froid.
Le Soleil se couche plus vite, voyageant vers d’autres latitudes.

Nous irons nous réfugier donc dans les cafés, attirés par les lumières et la chaleur d’un chocolat.

Et en passant rapidement, nous nous arrêterons et regarderons avec un plaisir toujours renouvelé : le Louvre paré pour la nuit.

Monday, September 19, 2005

Mardi est le jour de fermeture hebdomadaire des Musées nationaux !


Chantilly la vue du Sphinx
Originally uploaded by Dineblan.
Qu’on se le dise !!!
Et puis surtout, c'est à retenir…
Ce n’est pas un jour évident en soit. Faute de vérification, cela peut vous faire rater une visite et entraîner une autre chaîne d’événements.

C’est l’aventure arrivée à ma professeur de français de seconde dans les années 80.
La sortie de fin d’année est un événement important dans une année scolaire. Les années précédentes avaient été riches en voyages et aventures. Cette année là se devait être plus sobre.
Quelques kilomètres en car devaient nous amener au Château de Chantillly, pour effectuer sa visite et aussi le Musée du Cheval.
Pas très loin certes, mais la perspective d’un voyage dans un monde aussi dépaysant fut très bien accueilli. La visite fut donc planifiée un mardi. Hélas, notre professeur n’avait pas vérifié les jours de fermeture, pensez donc un Mardi !!! Cela semblait évident que tout était ouvert.
Je vous vois sourire, mais dans ces années reculées (c’était au siècle dernier quand même), nous n’avions pas d’Internet, et pas le réflexe minitel (« le quoi ??? », hum passons…).
C’est donc très contentes que nous nous rendons à Chantilly… pour se casser le nez devant des portes closes…
Passée la première déception, nous allons donc dans le parc (très joli d’ailleurs…) et mettre une ambiance d’enfer à l’hippodrome. Nous encourageons les chevaux, faisons des paris (fictifs, car nous étions mineures)…
Bref tout concourait à nous faire oublier la fermeture des sites…

Hélas, un bel orage a clôturé l’après midi…
L’hippodrome à l’époque laissait passer facilement les gouttes.
L’heure venue de rejoindre le bus, l’orage atteignait sa pleine puissance.
C’est donc mouillées que nous nous sommes ruées dans le car. Transies, arrivant à grand peine de nous réchauffer. Quelqu’un eut l’idée de mettre une cassette, ce fut (il me semble) la compilation de Depeche Mode, inutile de vous dire que cela nous a réchauffé ! Le fait de reprendre « Master and Servants » toutes en cœur, nous y a bien aidées.
Et ce tube repris par 25 jeunes filles déchaînées, je peux vous le dire : ça le fait !

C’est ainsi, si on parle devant moi du Château de Chantilly, de son Musée, de son hippodrome… ne soyez pas étonné si j’ai un sourire malicieux, et que je mette à fredonner « Master and Servants »…
C’est tout à fait normal…

Monday, September 12, 2005

Mes Baladines


Place de la Concorde
Originally uploaded by Dineblan.
Baladine n’est pas seulement la contraction de balades et de Blandine. Ah bon, je vous l’apprends ? Désormais, vous le savez.
C'est aussi un état d’esprit, à voir dans l’édition Larousse de 2037, vous y lisez « N.f. Avoir l’œil ouvert sur l’imprévu, l’art de transformer une balade banale en un moment agréable. » Jolie définition, non ? Bon maintenant voici un exemple…
Un mercredi alors que je n’avais rien de prévu. Je prends le RER C pensant traîner mes sandales dans les couloirs du Louvre.

Mon esprit vagabondait… j’ai pensé au Palais de Tokyo. Evidemment, je n’avais pas l’adresse. Je m’arrête au hasard à la station Pont de l’Alma. Je descends, je cherche un peu et je tombe sur le Trocadéro. C’est joli aussi. J’ai aussi vu la Dame de fer, mais de Palais de Tokyo point. Pas grave, je vais direction les Champs Elysées, où le luxe le plus insolent côtoie la misère la plus terrible.
J’ai l’esprit de passer à une grande libraire, je souhaite acheter la suite de la Reine Margot. Je regarde les bâtiments, les fameuses boutiques faisant le prestige de Paris et le rayonnement de la France, hors de nos frontières… mais aussi surtout les gens : ceux qui ont tous et plus qu’il en faut et ceux pas très loin d’eux qui n’ont pas le minimum pour vivre… les premiers derrière leurs vitres fumées voient-il seulement les seconds ???

C’est donc avec ces idées en tête que je me rends dans la fameuse librairie retrouver ce cher Alexandre. Je fais un détour par la musique. Histoire de réviser les basiques de Dépêche Mode. Je suis perdue devant le vaste choix des compilations. J’hésite, finalement, je verrais plus tard, j’ai encore le temps jusqu’au concert…
Je trouve donc la Dame de Monsoreau pour suivre les aventures de Henri de Navarre…
Sortie de là, je continue (toujours à pieds). La tête en l’air, l’esprit ailleurs. Je fais un détour et passe devant le petit Palais. Une splendeur avec la façade nettoyée et son portail étincelant. La marche jusqu’à la Place de la Concorde permet de réfléchir, de « nostalgifier »… pas trop longtemps, car ce n’est pas mon tempérament.

Finalement (et avec l’aide du métro…), je me retrouve au Café le Nemours, place Colette à écrire sur un carnet à spirales cette baladine.
Après vérification, le Palais de Tokyo se trouve bien Pont de l’Alma, il parait qu’il suffit de traverser la Seine. Mouiii... no comments, mais bon le charme de la baladine est l’imprévu…

Friday, September 02, 2005

Le petit homme rouge


Les Tuileries
Originally uploaded by Dineblan.
Je ne suis pas spécialement peureuse. Mais, il y a bien une chose que je ne ferais pas : c’est de traverser à la nuit tombée le Jardin des Tuileries (si tenté qu’il soit encore ouvert à ces heures-là…).
Pas seulement pour la faune particulière qui pourraient s’y trouver, ou de peur de tomber de saisissement en voyant les statues descendrent de leur socle. A la limite, ce dernier point m’amuserait plutôt…
Non, non, j’aurais peur de croiser le petit bonhomme rouge. Il est moins connu que Belphégor, Eric le fantôme de l’Opéra ou que les innombrables Dames Blanches… Il s’agit là, vous l’avez compris d’un pur esprit.
Avant d’être un fantôme, cet homme était boucher. Il a eu le malheur d’avoir eu son abattoir installé non loin des nouveaux quartiers de Catherine de Médicis aux Tuileries. Cette dernière se méfiait de celui-ci. A cette époque, il y avait des complots à chaque coin de rue… Si bien (si on veut dire), qu’elle commandita le meurtre de ce pauvre homme. Celui-ci en s’écroulant aurait dit « Je reviendrais »… Il ne croyait pas si bien dire…

D’abord, il a rendu une visite de courtoisie à Catherine de Médicis. Après cette vision, elle aurait quitté les Tuileries pour ne plus jamais y revenir…
Marie Antoinette assignée à résidence aux Tuileries en 1792 aurait eu aussi droit à sa visite, la suite, nous la connaissons, hélas…

Surtout ne croyez pas qu’il s’agisse que d’un esprit maléfique, et non. Il fut, parait-t-il, le protecteur de Bonaparte devenu après Napoléon I. Il l’aurait suivi jusque dans sa campagne d’Egypte, c’est dire…

Depuis l’incendie des Tuileries lors de la Commune de Paris, certains témoins l’auraient aperçu dans les flammes… Depuis et d’après les jardiniers des Tuileries, on n’aurait plus de nouvelles de ce fantôme SDF…

Plus de résidence, plus de tête couronnée à visiter… Il doit bien se sentir seul à présent…

Mais bon, ce n’est pas une raison pour que je balade la nuit dans les jardins des Tuileries.

Monday, August 29, 2005

Retour de vacances…

Et oui, mes vacances sont terminées…Elles furent pour un tas de raisons assez mouvementées.
Comme il n’est question ici que de mes Baladines, je ne parlerais donc que de ma semaine de navigation.
Samedi, nous sommes retrouvés à Saint Lazare pour prendre le train pour Cherbourg, un taxi sympa et robuste a pu prendre six personnes avec bagages direction le Port de plaisance.
Comme convenu, nous avons rejoint l’équipage précédent pour la transmission d’information, et puis aussi pour manger tous ensemble. Cela a fait une belle tablée.
Cherbourg est une assez belle ville, même sous la pluie, plus belle, je trouve que le Havre, mais moins facile d’accès pour les pauvres parisiens privés d’air iodé…

La traversée de la Manche fut très difficile : la moitie de l’équipage a mené à bien Soprano vers l’Angleterre, tandis que l’autre moitié rendait à Neptune les moules frites mangés dans une brasserie de Cherbourg…
Nous avons fait une belle balade, vers l’Ile de Wight, Cowes, plus précisément point de départ de la course du Fastnet, nous avons traversé le Solent. Les escales furent un enchantement pour les yeux
Le temps est devenu très clément pour bien profiter des côtes anglaises. Nous avons profité des ressources naturelles : Neptune a été généreux en nous donnant de beaux maquereaux, dont nous firent de bonnes papillotes, et une marinade.

Lulworth
Originally uploaded by Dineblan.
Nous avons longés les cotés anglaises, nous sommes aussi arrêtés à Lymington (une marina extraordinaire) Weymouth (avec son port typique), Dartmouth (un bout de paradis sur terre) et Salcombe (une ville entièrement dédiée à la Mer).
Le retour fut moins dur, même si nous avons fait 180 milles (moins de 360 kilomètres) d’une traite pour revenir au Havre que Soprano avait quitté depuis six semaines.

Au delà de ces noms de lieu : plein de souvenirs, une plage bondée au milieu de nulle part, une drisse de spi qui lâche au bord des côtés françaises, et toujours un accueil formidable de la part des anglais, l’amitié sans faille des gens de la mer. Ce lien qui va au delà des nationalités.
Arriver en Angleterre par la mer est un privilège extraordinaire…

Friday, August 05, 2005

Joyeuse


A la Barre !
Originally uploaded by Dineblan.
Bon d’accord, cela pourrait aussi être un qualificatif qui reflète mon état d’esprit actuel : je suis en vacances ce soir !
Mais pas seulement, je vous ai parlé du descendant de Joyeuse lors du précédent post. Ce soir, je lève donc l’anonymat de ce jeune homme : il s’agit de Fanfan ! Avec son presque double-mètre, il ne ressemble pas trop à son ancêtre.

Pour en savoir plus sur ce Monsieur, je vous conseille d’aller lire de toute urgence son blog : Les Coups d'humeur de Fanfan et aussi de Velvet sa Bouledogue : Ma Niche

Pour ma part, je me prépare à mes vacances, loin des brumes parisiennes, des quais de l’Ile de la Cité si agréables les soirs d’été et des couloirs du Louvre.

Je pars me vider la tête et faire le plein d’iode avant d’attaquer une nouvelle année.
A bientôt !

Monday, August 01, 2005

Les portraits de famille du Louvre


Noces de Joyeuse
Originally uploaded by Dineblan.
Il s’agit d’une petite salle sombre se trouvant côté Richelieu au deuxième étage, salle 8 pas très loin d’un portrait de François I…
Dans celle-ci, vous y trouverez un ensemble de portraits de famille des derniers Valois, dans l’ordre Henri II, François II, Charles IX et Henri III. Le premier étant le père des trois suivants.

On a l’impression de voir un album photos familial, Papa, Maman, les fistons, la fille et les amis de la famille, Guise, etc. Et même glissé dans cet album, se trouve immortalisé le mariage d’un grand ami d’Henri III. : Anne de Joyeuse.

Ce tableau exécuté vers 1581-1582 (Ecole Française), représente Anne et son épouse Marguerite de Vaudémont, (Anne est bien un homme et Joyeuse est bien son nom) lors du bal de leur mariage. Y sont présents : Henri III, Catherine de Médicis, la Mère de celui-ci et tous les « Peoples » de ce temps-là.

D’ailleurs, j’en profite pour saluer un des descendants de Joyeuse, qui se reconnaîtra…

Vous en connaissez beaucoup vous, des personnes qui ont le mariage de leurs ancêtres ainsi immortalisé au Louvre ?

Monday, July 25, 2005

Ce plat pays qui est le mien

Je ne vais pas vous faire le coup de la chanson chaque semaine, quand même…
Je tiens juste à vous faire partager ma fierté de Chti. Sur ma carte d’identité, il est en effet indiqué que je suis née à Lille : Belle capitale des Flandres, ville tour à tour espagnole, bourguignonne, néerlandaise… Mon nom de famille est bien de là bas, mes racines et mes souvenirs d’enfance aussi…
Pourquoi ce retour à mes origines, après tant d’années en région parisienne ? Je suis maintenant plus francilienne que lilloise, même si je comprends sans problème le chti, je le parle très mal avec un superbe accent parigot.

Tout simplement, parce que j’ai appris que certains Beffrois Belges et Français (23 dans le Nord Pas de Calais et la Picardie) étaient désormais inscrits au patrimoine mondial de L’Unesco.
Ce ne sont pas des chefs œuvres en péril, ils sont magnifiques et bien entretenus. Ils sont la fierté de notre région. Ils font partis de notre patrimoine. Certains ont été construits essentiellement entre la période médiévale et le XVIIe siècle, certains sont plus récents comme celui de Lille construit entre les deux guerres. Ils indiquaient le pouvoir de la bourgeoisie naissante face au pouvoir seigneurial symbolisé par les châteaux et le pouvoir religieux, par ses églises.
Tout un symbole…

Le Beffroi d'Armentieres (Nord)
Originally uploaded by Dineblan.

Il s’agit de mettre en valeur ce patrimoine et de montrer aux yeux des autres, tous ceux qui ne connaissent pas cette région, que le Nord n’est pas froid, ni gris…

Aujourd’hui, ces Beffrois font office d’Hôtel de Ville. Même si le beffroi de ma ville natale est inscrit à ce patrimoine, je tiens à nous montrer celui d’Armentières, ville qui a plus d’un titre est chère à mon cœur…
Ce Beffroi est de style renaissance flamande, il est l'oeuvre de l'architecte Louis Marie Cordonnier. Chaque heure, son carillon fait résonner l'air de "La Madelon" Ses vitraux représentent les anciennes activités locales : Tissage, Filature et Brasserie.

Ces Beffrois font le relief de ce plat pays, où l’on peut d’un seul regard embrasser tout l’horizon. La prochaine fois que vous prenez le TGV nord, Eurostar ou autres Thalys, vous en trouverez bien quelqu’uns qui accrocheront votre regard….

Monday, July 18, 2005

La belle vie


Un coin dans Paris
Originally uploaded by Dineblan.

En me posant un soir une terrasse de troquet, je buvais tranquillement un café. J’avais vue sur la place Colette. Je voyais passer le flot des inconnus… et je me suis souvenue de cette chanson…

Ô la belle vie
Sans amour
Sans soucis
Sans problème.
Hum la belle vie
On est seul
On est libre
Et l'on s'aime.
On s'amuse à passer avec tous ses copains
Des nuits blanches
Qui se penchent
Sur les petits matins.
Mais la belle vie
Sans amour
Sans soucis
Sans problème.

Oui la belle vie
On s'enlace
On est triste
Et l'on traîne.
Alors pense que moi je t'aime
Et quand tu auras compris
Réveille-toi
Je serai là
Pour toi.

Paroles: Jean Broussole. Musique: Sacha Distel 1973

Saturday, July 09, 2005

J’adore nos Touristes…


Le mur des "Je t'aime" à Paris
Originally uploaded by Dineblan.
Devinez qui fait le charme des balades parisiennes, que ce soit au Louvre, ou ailleurs ? Je vous le donne en mille comme en cent : Les Touristes, nos Touristes…

Et oui, outre l’aspect purement économique, un touriste, ça dépense plein de sous pour vivre, se balader et faire des achats divers et variés : la fameuse Tour Eiffel en plastique, le béret avec « J’aime Paris » brodé dessus, et autres « touristouries » plus ou moins heureuses…, faites un tour du côté de la Rue de Rivoli entre Concorde et Louvre, vous verrez de quoi je veux parler… L’imagination de ces marchands est sans bornes.

Pour en revenir à mon sujet, j’aime chez eux leur enthousiasme devant la Tour Eiffel d’abord... C’est déjà un beau sujet de perplexité en soi. Je peux me vanter de n’y avoir jamais mis les pieds comme tous bons parisien(ne)s de naissance ou d’adoption qui se respectent. Chose qui semblent plonger l’autre partie de la population mondiale (à savoir les non-parisiens) dans l’incrédulité la plus totale, mais bon passons…

Où, j’en étais… Oui, leur enthousiasme devant les choses les plus banales de votre belle ville, un troquet, où vous passez devant depuis des années sans le remarquer et devient leur QG pendant leur séjour, la petite rue qui a abrité tel écrivain, ou telle boulangerie où les croissants aux amandes sont si bons...
Nos chers Touristes sont friands de belles histoires, et certains connaissent mieux votre ville que nous (Oh, la honte…). Je me suis fait plusieurs fois grillée en flagrants délits d’ignorance, et j’ai du même coup appris des bouts de la petite histoire par des étrangers. Un comble… mais en même temps, quel plaisir de savoir que l’on peut toujours apprendre, et voir que notre ville suscite un tel intérêt…

Actuellement à chaque coin de rue, ça parle dans toutes les langues. C’est animé, ça bouge…
Qui ne s’est jamais retrouvé dans un métro bondé avec une vingtaine de jeunes touristes espagnols, c’est plutôt sportif, non ?
Ou bien être arrêté dans un carrefour par des touristes japonais totalement désespérés de trouver un jour les Champs Elysées ?
Et qui n’a pas suivi juste pour rire, un conférencier allemand avec son auditoire, dans les couloirs du Louvre ?

Ah nos chers Touristes…
Je remarque que je dis « Nos Chers Touristes », c’est un peu possessif, mais tellement affectueux…

Bon d’accord, je veux bien les prêter à d’autres pays… A la condition qu’ils nous reviennent très vite ici, en nous disant « J’ai beaucoup voyagé, j’ai vu plein de beaux paysages et de bien belles villes, mais finalement la France et Paris, ce n’est pas si mal et on y revient… ».

Et tant pis pour les Jeux de 2012, Paris restera toujours la plus belle !

Sunday, July 03, 2005

Quelle galère...


Le Radeau de la Méduse
Originally uploaded by Dineblan.
Le radeau de la Méduse (1819) de Géricault, me fait penser à mes cours de philosophies. Je dois vous avouer que les cours concernant l’Art était parmi ceux où j’étais la plus assidue… Le seul « le Monde de Sophie » a su me réconcilier avec la philo…

Notre professeur faisait un parallèle entre ce radeau et le climat politique en France de l’époque.
Il nous a parlés de la fameuse composition pyramidale, souligné les détails morbides, et raconté de nombreuses anecdotes.
Par exemple, Géricault ne savait pas peindre les pieds (cachés sous des chiffons) et prenait des cadavres comme modèle…

Et bien sûr, sur le sujet en lui-même…
Ce tableau relate le naufrage de la Méduse au large du Sénégal en 1816. Tandis que les officiers, menés par un capitaine royaliste incompétent, réquisitionnent les canots de sauvetage pour eux et quelques spéculateurs voyageant à bord, quatre-vingt-six hommes sont relégués sur un radeau. Seulement quinze d’entres eux seront encore en vie, lorsque l’Argus se portera à leur secours.
Cet événement fera scandale en France.

En le revoyant dernièrement, j’ai surtout pensé au naufrage en lui-même et ces personnes guettant la moindre voilure à l’horizon. Les derniers donnant leurs dernières forces pour agiter des lambeaux de vêtements.

Et puis, j’ai aussi pensé à la prochaine navigation…
Heureusement, nous sommes entre personnes compétentes. Nous ne prenons pas de risques inutiles. Mais bon, nous ne sommes jamais à l’abri d’un grain plus fort qu’un autre…

Monday, June 27, 2005

La Fondation Rachel Boyer

Le Louvre possède son Ecole. Elle comporte trois cycles d’études comme une Faculté classique et permet d’avoir une formation en histoire de l’Art, muséologie, archéologie…
Evidement pour une personne ayant déjà une activité salariée, je ne peux pas suivre un tel cursus. (Qui sait plus tard à la place du bridge, entre deux navigations ?)
En revanche, il existe la Fondation Rachel Boyer, comédienne renommée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, pensionnaire de la Comédie-Française,qui devient mécène des arts en créant, en 1921, à l'Ecole du Louvre, la Fondation portant son nom.

J’ai eu la possibilité de suivre ces cursus, lors de l’année scolaire 2002-2003.
Lors de ces cours, j’ai bénéficié d’intervenants d’une grande qualité (chercheurs, conservateurs…). J’ai eu des repères chronologiques, des conseils de bibliographies et des études d’œuvres majeures.

J’y ai vu une intervenante découragée de résumer en deux heures, trois mille ans d’art Chinois, un nous parler avec passion du Moyen Age, et un autre vous parler des primitifs comme de vieilles connaissances.
J’ai été très assidue à ces cours, même si tous les thèmes ne m’attiraient pas a priori. J’ai pu faire de belles découvertes sur l’Art asiatique, les babyloniens et bien d’autres choses encore…

Renseignez-vous sur leur site http://www.ecoledulouvre.fr. Allez dans la rubrique, l'enseignement, puis Les Autres cours et Cours du Soir…
Le prix actuel des cours est de 100 euros. Les inscriptions ont déjà commencé et les places sont très limitées.

Monday, June 20, 2005

Y a pas que le Louvre dans la vie…


Soprano à la Rochelle
Originally uploaded by Dineblan.
Il ne faut pas croire, je ne passe pas tous mes temps libres au Louvre…
Là, je vous vois sourire et me répondre, « Oui il y a Orsay, Guimet, etc. »
Et ben non, j’ai d’autres activités que d’errer dans des couloirs de Musées.

Je fais partie d’une école de voile (Ecole de Croisière de Paris : http://www.ecp.freesurf.fr/, l’ECéPé pour les intimes). J’y ai notamment appris toutes les subtilités du code côtier et les techniques de navigation à la voile. Bon, la marge de progression est encore très grande, mais cette activité me plait beaucoup. Elle permet notamment de s’évader le vendredi soir à destination du Havre, pour faire des sorties en mer, le temps d’un week-end. Nous nous donnons rdv dans Paris, à trois-quatre dans une voiture et zou, direction le Havre, nous laissons tous les soucis de boulot et autres à Paris…

Pourquoi, une telle incursion du milieu maritime, dans un blog où il est question d’Art ???
Parce ce que la dernière fois, nous avons profité de l’arrivée décalée du second pour faire une belle découverte…
Sous l’impulsion d’un équipier architecte de profession avec l’accord du capitaine et approuvée par le reste de l’équipage, nous sommes allés au Musée André Malraux du Havre.

C’était les derniers jours de l’exposition de la Donation Senn-Foulds De Courbet à Matisse. Il s’agit de mettre en valeur plus de 200 chefs d'oeuvre rassemblés par Olivier Senn, offerts par sa petite fille, Hélène Foulds au Musée André Malraux.
Ce Musée n’a rien à envier des grands Musées de la capitale : il y a de véritables trésors
J’ai adoré les études de ciel de Boudin. De vrais bijoux de subtilités, tout comme Le paysage de neige à Crozant par Guillaumin, les bords de mer de Courbet… et plein d’autres œuvres dévoilées enfin au grand jour…

Outre cette donation, la collection permanente du Musée n’est pas en reste. La place est largement donnée à l’enfant du pays : Eugène Boudin, ses études de vaches et de campagne normande en petits formats recouvrent tout un pan de mur.
J’ai aimé aussi ses études de paysages de bord de mer. A première vue, on dirait des infâmes graffitis, mais de loin, on voit des silhouettes humaines, de bateaux, des rivages, des cieux…
L’abbaye de Westminster de Monet m’a aussi beaucoup charmée.

Chacun de nous y avons trouvé quelque chose à notre goût, un fragonard, un renoir, l’architecture du Musée, la lumière du soleil caressant les tableaux…

Mais bon, déjà certains d’entre nous (moi comprise) avions envie de déjeuner, de profiter du soleil et puis l’appel du large était le plus fort…

Tuesday, June 14, 2005

Encore la Joconde ???!!!

Je suis entièrement d’accord avec vous, là cela fait beaucoup de post sur la Dame brune.
Le Louvre ne réduit pas seulement à un tableau Italien. Si célèbre, soit-il…

Si le sourire énigmatique de la Joconde commence à vous agacer sérieusement.
Je vous conseille de cliquer sur le lien suivant : http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expo/explora/image/mona

Entre nous, vous la préférez comment ???

Wednesday, June 08, 2005

Le Louvre vu par…


LeLouvrebyPatrickR
Originally uploaded by Dineblan.
Le Louvre a plusieurs visages…
Celui des amateurs d’Art, qui ne se lassent pas de voir et de revoir certaines œuvres…
Celui des admirateurs de l’architecture, qui apprécient le moderne lié au classique…
Celui des badauds, qui aiment flâner dans ses galeries et ses escaliers…
Et celui des photographes, ou l’Art de savoir capter un instant pour l’immortaliser à jamais…
Voici un des visages du Louvre. Cette photo en noir et blanc prise un jour d’été, me plait beaucoup. Elle se trouve parmi d’autres de Paris, sur un site personnel.
Je tenais à vous en faire aussi profiter…
Merci Patrick !

Thursday, June 02, 2005

Da Vinci Code contre Dumas


dumas
Originally uploaded by Dineblan.
J’ai enfin lu le fameux Da Vinci Code, soit le récit des aventures de Robert Langdon et de Sophie Neveu.
Pour être franche, c’est un bon roman policier agréable à lire, mais je ne comprends pas trop le tapage médiatique fait autour de ce livre…

Evidement, je ne peux pas m’empêcher d’y penser, lorsque je passe devant la pyramide inversée… Je me promets d’être très attentive, lors de ma prochaine visite dans la salle des Etats. J’aurais un sourire jocondien lorsque je verrais les rivets du méridien de Paris sur le sol du Musée, et pas seulement à cause du livre ;).

Ce livre incite les personnes à aller voir la Joconde et aussi, le lieu de l’assassinat du Conservateur. Très bien, même si le Louvre n’a pas besoin de publicité pour vivre…
Mais après cela, de grâce, allez vous balader dans les autres galeries, les autres salles… Il y a tant de chose à voir…
Le Louvre garde encore bien des trésors et des mystères…

Pour terminer, j’ajouterais que ce livre est un roman. C’est marqué dessus d’ailleurs… Si, si, vérifiez votre exemplaire.
On peut prendre n’importe quelle liberté avec les faits historiques et je vous avoue que je l’ai lu naïvement sous cet angle…

Ce cher Alexandre Dumas disait « Qu’importe si l’on viole l’Histoire, pourvu qu’on fasse de beaux enfants ». Et il en a fait des beaux, lui !
Notre mémoire garde le souvenir d’Aramis, de d’Artagnan, d’Edmond, d’Ange Pitou…
D’ailleurs, si vous souhaitez lire des romans d’aventures et retrouver des émotions anciennes, telles les dimanches de pluie passés à dévorer les Trois mousquetaires, ressortez-les et plongez vous dedans…

Relisez Dumas !!!
Tiens et si je relisais La Reine Margot… ;)

Monday, May 23, 2005

Cyclade


Cyclade
Originally uploaded by Dineblan.
Voici la fameuse figure féminine des Cyclades... Elle est belle, n'est-ce pas ???

Sunday, May 22, 2005

La visite à Mona

Depuis le temps que je vous en parle, nous avons enfin visité les nouveaux appartements de Dame Mona Lisa : la Salle des Etats.

C’est une salle assez sobre et nue. Les murs sont clairs. L’éclairage met bien en valeur les peintures. Cette salle n’a rien à voir avec la salle apollon, véritable écrin pour les bijoux de la France.
La foule de japonais était bien entendu au rendez-vous.

Pour en revenir à la Joconde en elle-même, elle a toujours sa vitre de protection et le même sourire. Elle dispose d’un éclairage admirable, notamment une petite lumière située en bas, quelques centimètres devant le tableau.
Un arc de cercle en bois répartit de manière harmonieuse les badauds.

Un conseil, si vous tenez absolument faire des photos de Mona Lisa, n’allez pas vers la droite, mais plutôt à gauche, vous éviterez ainsi d’avoir le reflet de lumière verte de l’issue de secours sur la vitre de protection. ;-)

Malheureusement, les autres tableaux sont éclipsés, écrasés par ce monument, même le gigantesque Noces de Cana de Véronèse a du mal face à la Dame brune… Il y en a décidement que pour elle…

La sortie vers l’arrière nous a permis de prolonger la visite vers les peintures françaises grands formats.

Juste une petite critique, les guides en langue allemande ne sont pas mis à jour (du moins le 27 avril). Pour nos chers visiteurs allemands ou de langue allemande, la salle des Etats était encore « Geschlossen ». Heureusement que la signalétique dans le Musée est mise à jour… ;-)

Tuesday, May 10, 2005

La Nuit des Musées

Juste un petit mot pour vous signaler une trrrrèèès bonne initiative !
La Nuit des musées aura lieu la nuit du samedi 14 mai.

Plus de 1000 Musées en France, mais aussi en Europe participent à ce programme.
Le but de sensibiliser le plus grand nombre à la Culture dans toutes ses expressions et de faire partager notre patrimoine commun.

A titre d'exemple, je vous indique : Exposition Alain Séchas - Jurassic Pork II - à visiter avec une lampe torche...

SITE DE LA CREATION CONTEMPORAINE - PALAIS DE TOKYO
13, avenue du Président Wilson 75116 PARIS
tél. 01.47.23.54.01
Samedi 14 mai 12:00 - 24:00
Tarif réduit : 4€50 pour tous

Et pour le reste, le lien se trouve dans mes favoris...

N'oubliez pas chaque mois la gratuité du Louvre ! :)

Tuesday, May 03, 2005

Une belle histoire…

Je vais vous raconter l’histoire d’une belle coopération entre Musées.
Imaginez une sculpture provenant d’un site archéologique jordanien, restaurée par un laboratoire américain, et prêté à un Musée français.

Incroyable me dites-vous ???

C’est pourtant la réalité !

Cette sculpture provient du site de Aïn Ghazal près d’Amman. Le laboratoire est le Conservation Analytical Laboratory de la Smithsonian Institution à Washington et le Musée le Louvre.
En remerciement, le Musée du Louvre a participé à des projets de restauration d’un site archéologique en Jordanie. Elle se trouve coté Sully, au rez de chaussée dans le département du Levant.

Revenons à la sculpture par elle-même, elle est en plâtre sur un squelette de roseau. Il s’agit d’un personnage de quelques cm avec un délicat sourire… Cette apparente fragilité a 9 000 ans d’existence et date du néolithique. A l’époque, où l’écriture n’existait pas encore et les hommes commençaient à se sédentariser. Elle est l’une des plus ancienne connues dans le proche orient.

La figure est Cyclades reste toujours ma préférée. Mais, il se dégage quelque chose d’émouvant dans cette sculpture façonnée, si fragile et si ancienne.

Sunday, April 17, 2005

Prenez votre temps avec la Poste…

Avec ce post, je tiens à faire un grand coucou aux représentants de la Poste du Carrousel du Louvre.
Ils sont tout simplement formidables !
Loin du stress de certains de leurs collègues et des clients mécontents, ils sont souriants, zen et patients.

Ils aiment ce qu’ils font et cela se voit !

Admirables, lorsqu’il s’agit d’affronter un bus de japonais.
Passionnés, lorsqu’ils vous montrent les dernières nouveautés de timbres de collections.
Consciencieux, lorsqu’ils vous indiquent les tarifs des envois.

Ils sont le prolongement de votre visite.
Vous avez flashé sur une oeuvre, vous l’avez trouvé en carte postale dans la boutique, vous avez écrit un petit mot et là, vous allez acheter un beau timbre pour l’habiller et transmettre votre coup de cœur à une personne qui vous est cher…

Cette petite Poste est certainement l’un des derniers bastions, où on peut prendre son temps…

Monday, April 11, 2005

Petite devinette…

Si je vous dis :

Ma taille est 77cm de large sur 55cm de haut.
Ma matière est un panneau de peuplier de 13mm d'épaisseur, cependant protégé sous une épaisse vitrine pare-balles, anti-reflets et étanche.
Mon sourire est le plus célèbre au monde et pourtant je ne fais pas de publicité pour un dentifrice. De plus, personne depuis cinq siècles n’a pu voir mes dents.
Et si je vous dis que je suis brune et que mon créateur s’appelle Léonard…

Je suis, je suis…
La Joconde !

Le joyau du Louvre : Dame Mona Lisa.
Je devrais plutôt dire qu’il s’agit du produit d’appel du Louvre, comme on le dit en marketing.
En 2004 sur 6,6 millions de personnes qui sont venus au Louvre, très peu ont échappé au sourire énigmatique de cette mystérieuse Dame.

Lorsque vous promenez au Louvre, des dizaines de panneaux vous indiquent la direction à prendre pour aller voir la Dame de Léonard : un vrai jeu de piste.

Que dire d’autres sur ce tableau???
Que son histoire a commencé en Italie, qu’elle a franchit les Alpes pour venir en France, voyagé au gré des demeures royales, puis a fini par atterrir au Louvre. Ah oui, elle a aussi passé un an sous le lit d’un Italien. Elle est repartie en Italie, fait quelques tours en France, allée voir ses admirateurs vers le Soleil levant et a traversé un océan pour dire bonjour à Jackie.

Pour revenir à son actualité, ce tableau a regagné la semaine dernière la Salle des Etats (Aile Denon, 1er étage). Elle retrouve désormais la compagnie des Noces de Cana, le tableau le plus grand du Musée (6,77 m x 9,94 m).
Cette salle a connu des travaux depuis plus de quatre ans.
Pour avoir visité l’ancienne installation de la Salle des Etats, j’ai le souvenir d’une salle assez grande et sombre. La Joconde étant aussi un tableau sombre, elle n’était pas tellement mise en valeur.
D’après les informations, cette rénovation a surtout permis d’améliorer l’éclairage "La lumière naturelle est relayée par la lumière artificielle au fur et à mesure que le jour descend ou qu'il fait moins beau à l'extérieur", explique l'architecte péruvien Lorenzo Piqueras, qui a conçu la nouvelle salle.

Le coût total de près de cinq millions d'euros, a été presque entièrement financé par la chaîne japonaise NTV.
Que voulez-vous, quand on aime, on ne compte pas.

J’ai hâte d’aller voir la nouvelle installation.
Promis, je vous dirais mes impressions.

Friday, April 08, 2005

Des Renoir et des Monet au Louvre

Et là, vous vous dites que j’ai fumé la moquette, pété les plombs ou abusé de la verveine.
Bah oui pour vous, on ne trouve ces grands maîtres qu’au Musée d’Orsay, et depuis sa création, les impressionnistes ont déserté le Louvre (vous trouvez bien entendu des impressionnistes dans d’autres Musées français et étrangers, of course ;-)).

Si vous pensez cela, c’est que vous n’avez jamais vu la donation Hélène et Victor Lyon.

Cette donation se trouve dans l’aile Richelieu au 2ème étage. Victor Lyon était un homme d’affaires parisien (1878-1963) qui donna sous réserve d’usufruit en 1961 et en souvenir de son épouse Hélène, ses 65 tableaux et 3 pastels au Louvre. Cette collection a été établie entre les deux guerres et comprend des maîtres vénitiens, français et nordiques du XVII et XIX siècles.
J’y ai admiré notamment « la Lecture » de Renoir, « Environs de Honfleur » de Monet, et « Venise, Eglise de la Saute » de Canaletto…

Ces œuvres sont exposées en permanence et groupées, selon les conditions stipulées par le donateur.
Grâce à ces conditions, ces œuvres sont restées au Louvre, bien après l’ouverture de Musée d’Orsay.

Alors, comme cela j’ai toujours fumé la moquette, hum ???

Tuesday, March 29, 2005

J’aime po Rubens :(

Je ne vais pas me faire des amis, mais tant pis ! Il s’agit d’une tribune libre, oui ou non ??
Je n’aime pas, mais pas du tout, la salle Rubens, avec ses tableaux de taille publicitaire. En effet, il y a 24 tableaux exécutés entre 1622-1625 (je les ai compté pour vous, chers surfers).

Et ça pour quoi : pour la gloire de Marie de Médicis, épouse d’Henri IV et mère de Louis XIII.
Vous ne trouvez pas cela trop much, vous ? Un brin d’histoire quand même… Cette fresque a été crée à l’origine pour être mise au Palais du Luxembourg. Une commande était aussi passée pour faire la même série avec Henri IV. Ravaillac a fait échoué ce projet un certain 14 mai…
Par la suite, le hasard et les bouleversements politiques ont fait que ces tableaux sont désormais au Louvre...

Je reproche surtout ce côté, travail à la chaîne de l’oeuvre, cela a un coté «Marie à la mer, à la montagne »…
Et puis d’ailleurs, on n’est même pas sur que ce soit Rubens qui les a tous faits.

Vous allez me dire que l’Art sans le Mécénat, il n’aurait pas eu certaines œuvres. Certains peintres seraient inconnus et auraient sombré dans l’anonymat le plus complet : pas de Léonard sans François, pas de Michel-Ange sans Laurent…

Oui, bon d’accord. Mais de là, à faire une campagne d’affichage à faire pâlir d’envie un candidat à l’élection présidentielle : Il ne faut tout de même pas exagérer…

J’aime po Rubens, surtout sa salle, vous l’aurez compris.

Malgré tous, il a fait de bien belles choses…
Allez voir plutôt un peu plus loin, le tableau s’appelant « la Kermesse » vers 1625. Là, il se rapproche d’avantage d’un Breugel.

Ah oui, j’aime beaucoup ce Rubens là… :)

Friday, March 25, 2005

Un boucher au Louvre !!!

Non, il ne s’agit pas d’un serial killer caché dans les oubliettes du Musée, ni d’un avatar de Belphégor…

Tout simplement, je vous parle d’un tableau de Rembrandt «le bœuf écorché» (1655).

Au premier coup d’œil, vous voyez une masse sanguinolente, est-ce une guerre, un massacre, une exécution ?
Hé non, regardez vers le fond de la toile, vous y trouverez le visage souriant (si, si, je vous assure) d’une femme. Ouf, nous sommes finalement dans l’abattoir d’un boucher de campagne.

Cette masse est un bœuf attaché par ses pattes et vidé de ses entrailles (désolé pour les détails). Cette femme passe la tête par la porte, certainement pour chercher son boucher de mari, elle le trouve et lui sourit…

Mais dites un peu, le sourire de la Dame est dirigé vers nous, non ?

Friday, March 18, 2005

Nez à nez avec un géant…

Oui, vous avez bien lu au détour d’une salle, je me suis retrouvée nez à nez (et c’est peu dire) avec un géant.

Mais comment est-ce possible ???
Je vous situe le contexte…

Cela faisait un petit moment que je voulais voir l’antenne du futur Musée des Arts Premiers, Quai Branly (ouverture courant 2006). Malheureusement, ces salles situées du côté de La Porte des Lions sont souvent fermées en nocturne.

Mais là, j’avais pu y aller en journée.

Je passe rapidement la fameuse galerie…
Mon seul regret est de ne pas pouvoir faire du roller, juste pour chronométrer le temps qu’il faudrait pour me faire ceinturer par les guides.
A votre avis, je finirais ma nuit à Saint Anne, au commissariat du coin, ou bien punie dans les oubliettes du Louvre ?
Les paris sont ouverts !

Je me dirige donc vers ces salles. Au fond de l’une d’elle, je découvre une authentique tête de géant…

Il s’agit d’une des fameuses statues (les Moai) provenant de l’île de Pâques. Ce bloc de pierre est réellement impressionnant. On voit bien la rugosité de cette pierre. Les orbites creusées et les arcades prononcées donnent à cette tête une intensité sans pareille. J’essaye d’évaluer la taille du monument en entier.

Je pense aux réactions des marins un certain matin de Pâques, en arrivant sur cette Ile et voyant toutes ces statues, les visages dirigés vers la mer… Je vous fais grâce des éléments historiques, des mythes et des thèses développées à ce sujet, mais cette tête découverte au détour de cette salle, m’a donnée une émotion unique…

Cette antenne foisonne de bijoux d’exotisme pour une parisienne habituée aux stéréotypes européens.

Vivement l’ouverture du Musée Quai Branly !

Monday, March 14, 2005

Les sculpteurs modernes n’ont rien inventé

Sous ce titre volontairement racoleur, je tiens à vous parler l’oeuvre que je préfère au Louvre : l’Idole des Cyclades. Cette tête en marbre de 27 cm de hauteur, représente pour moi la perfection.
Désolée pour vous Vénus, Victoire et les autres, surtout, ne m’en voulez pas !

Pour la voir, prenez l’accès Denon, puis vous vous dirigez au premier étage, première salle vers la gauche. Dans cette salle, figurent les oeuvres du début de l’Art Grèce, se trouvent aussi la Dame d’Auxerre, la tête d’homme, dite tête du «Cavalier Rampin»…

Mais, revenons je vous prie à cette figure en marbre…

Cette figure sculptée vers 2700 - 2300 avant JC, provenant de l’Ile de Kéros dans les Cyclades, est non seulement un chef d’oeuvre de modernité, mais elle peut représenter toutes les époques et les civilisations sans problèmes.
Elle pourrait avoir sa place au Centre Georges Pompidou, au Musée Guimet, et aussi Quai Branly.
Ses lignes sont pures, simples et en même temps elle nous fascine.

Pourquoi ?
Est-ce parce qu’elle est une pièce de puzzle d’une statue extraordinaire par sa taille, par son origine, qui était ce peuple des Cyclades, et par sa signification, est-ce une idole, un ex-voto ?

Depuis des siècles, elle nous fait face, avec son visage, sans regard et sans sourire…
Elle n’a pas fini de nous fasciner…

Tuesday, March 08, 2005

Et le Musée fut...

Peu de Rois vécurent au Louvre…
Ce fut surtout une base militaire, puis un palais pour les invités de la royauté.
Elle fut la résidence principale des derniers Valois. La sinistre nuit de la Saint Barthélemy a commencé dans ces murs.
Par la suite, les Bourbons continuent d’effectuer des travaux, mais petit à petit, ils délaissent cette résidence. Louis XIV préfère sa campagne Versaillaise à Paris.

Le Louvre où plutôt les Tuileries, reviennent sur le devant de la scène historique, avec le retour à Paris de Louis XVI et de Marie Antoinette.
Vous connaissez la suite aussi bien que moi…
Déjà sous les derniers temps du règne de Louis XVI, celui-ci fait aménager certaines salles pour accueillir les collections royales.

En 1793, la révolution décide de transformer le Louvre en Muséum, mais les moyens et le temps manquent pour entreprendre de grandes modifications.
Napoléon I, Charles X et Napoléon III ne ménagent pas leurs efforts, pour faire évoluer ces bâtiments et en faire un vrai Musée.

Vous parlez d’un chantier !

En 1880, les ruines encore fumantes des Tuileries, construites sous Catherine de Médicis (1560-1563), sont rasées pour laisser place à une superbe perspective.

La pyramide de Pei est inaugurée en 1989, comme point d’entrée unique du Musée.

Pendant ce temps-là, le Louvre est toujours placé sous le signe du pouvoir. L’administration française a ses bureaux dans l’aile nord de la cour Napoléon.
En 1993, l’Art est le plus fort : il chasse le Ministère des finances. Edouard B. est prié d’aller voir Quai Bercy, si ses nouveaux bureaux s’y trouvent…

L’Art a enfin toute la place dans ce lieu unique : sa place !

Voici donc, le Grand Louvre, tel que nous le connaissons actuellement…

Tuesday, March 01, 2005

Au commencement était une forteresse…

Le début est emprunté au livre Le Louvre de Julien Spiess, ed. EDITA.
« Philippe Auguste (1180 – 1223) décide avant son départ pour la troisième croisade de mettre Paris et ses habitants (200 000 habitants) à l’abri en ordonnant la construction de la célèbre enceinte qui porte son nom. Commencée au environ de 1180, elle va progressivement entourer Paris, en englobant de nombreux terrains encore inhabités, des prés, des vignobles, des agglomérations, des prieurés, des collégiales.

Cette puissante muraille défensive est complétée sur la Seine – le point faible pour les invasions – par des barrages de chaînes et en aval par la forteresse du Louvre sur la rive nord et la Tour de Nesle en face, sur la rive gauche.
L’emplacement est logique et puisqu’il s’agit d’un ouvrage uniquement défensif, les architectes du Roi construisent la forteresse du Louvre le plus près possible de la Seine et des remparts, mettant en même temps à l’abri le bourg Saint Germain l’Auxerrois et son église.

Quelle est l’étymologie de Louvre ?

Plusieurs hypothèses ont été avancées : origine latine Lupara ou Lupera, origine anglo-saxonne lower ou lowar château fort, racine gauloise… Une loperia était un chenil pour la chasse au Loup. Peut-être tout simplement un lieu fréquenté par les loups, tellement nombreux et redoutés à cette époque.
Qu’importe les architectes militaires décidèrent du lieu en connaissance de cause… »

Après avoir accueilli un grand nombre de personnages célèbres et d’épisodes marquants de notre histoire, le Louvre est devenu un magnifique Musée, sa beauté ne se trouve pas seulement dans les objets qui le composent, mais ses murs, ses escaliers et ses portes constituent un beau témoignage de notre histoire…

Thursday, February 24, 2005

Vive les nocturnes du Louvre !

Bon d’accord, il faut pouvoir y aller directement après son travail et n’habiter pas trop loin…

Mais quel plaisir de se balader ainsi, j'évite les files d’attentes et je suis presque au calme (à part les fameux circuits dus au Code Vinci mais cela fera l’objet d’un autre billet d’humeur…)…

Pour cela, je possède un sésame fabuleux : je suis membre des amis du Louvre. Cette carte permet d’avoir la gratuité du Musée pendant un an.
A moi donc, les visites d’une demie heure uniquement pour (re-) voir les tableaux grands formats du Louvre, à moi, la toquade d’aller admirer juste pour le plaisir, la tête de lyre, faire un clin d’œil à la Victoire de Samothrace et un petit signe amical à la Vénus de Milo (ou l’inverse)… J’adôôôreuh…

De plus, cette carte permet d’inviter un(e) ami(e) à partager le plaisir d’une visite. Vous ne verrez jamais la même chose que vous soyez seul ou accompagné. Pour avoir visité plusieurs fois la grande galerie avec des amis, je vous assure que je n’ai pas fait deux fois la même visite !
J’ai le souvenir d’avoir contemplé longuement la plastique d’un Saint Sébastien avec mon Beubeu, admirer le mariage du dessin et de la couleur lorsque j’étais seule, et d’avoir carrément snobée la Joconde avec un ami assez iconoclaste (il doit préférer les blondes celui-là…).
Bref avec mes petits mots d’humeur, j’espère vous donner envie, non pas d’acheter la carte, mais tout simplement de vous faire partager mon goût pour ce Musée…

A mes amis qui me disent « Didine, il n’y a pas que le Louvre dans la Vie… » Je leur réponds « Oui, vous avez raison, il y a Orsay, Guimet etc… ».
Pour l’heure, je vous ferais partager mes petits circuits du Louvre principalement en nocturne…
A bientôt…